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Actu Moto GP et F1
21 juillet 2005

Hockenheim verbatim


Impressions de pilotes et ingénieurs avant le Grand Prix d'Allemagne, la 12e manche du Mondial de F1 2005 disputée ce week-end. Au programme : Alonso, Fisichella, Symonds (Renault), Räikkönen, Montoya, Würz, Whitmarsh (McLaren), Haug (Mercedes), Trulli, Schumacher (Toyota), Schumacher (Ferrari)...


Hockenheim verbatim (2)

Fernando Alonso (Renault) : "La course a lieu au milieu du mois de juillet, ce qui signifie que les conditions sont très chaudes, en particulier au niveau de l'asphalte. Ces deux dernières années, en raison de la canicule et des besoins en motricité, nous avons connu des problèmes avec les pneus arrière. Par conséquent, nous allons réfléchir avec Michelin pour trouver le bon équilibre entre performance et durabilité (...) Je suis certain que nous allons être très compétitifs, tout comme nous l'avons été en début d'année à Bahreïn et en Malaisie, par des températures similaires."

Giancarlo Fisichella (Renault) : "Je ne comprends pas comment les gens peuvent croire que l'écurie favorise une voiture au détriment de l'autre alors que nous visons le Championnat des Constructeurs. Mais les gens étrangers à l'équipe ignorent comment les choses s'y passent. Ils ne savent rien de tout le travail que nous fournissons ensemble pour améliorer la voiture, des 700 km que nous parcourons tous les jours en essais, des réunions que nous organisons à l'usine et des efforts déployés par les designers, les ingénieurs et les mécaniciens pour marquer le plus de points possible. Moi, je sais qu'ils me soutiennent à 100 % et que nous formons une équipe."

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Lorsque nous envisageons l'aspect pneumatiques, Hockenheim se range dans la catégorie des circuits que nous appelons 'limités de l'arrière'. Le nouveau tracé est doté d'un niveau d'adhérence élevé. Il est composé presque exclusivement de fortes accélérations en sortie de virages qui se négocient à basses et moyennes vitesses. Ce qui signifie que la traction de l'arrière de la voiture est de la plus haute importance, et donc que la performances des pneus arrière est absolument fondamentale."

Bob Bell (Renault, directeur technique) : "A cette époque de l'année, la plupart du travail de développement est axé sur des pièces aérodynamiques plutôt que sur de gros projets mécaniques. Nous allons donc pouvoir continuer à progresser malgré la trêve estivale. Sur les prochains GP, nous allons lancer de nouveaux ailerons, capots moteur et pièces de carrosserie."

Rod Nelson (Renault, ingénieur course de Fernando Alonso) : "Si les niveaux d'appuis que nous emmenons aujourd'hui à Hockenheim sont nettement supérieurs à ceux d'autrefois, ceci n'en fait pas un circuit à appuis élevés. Pour optimiser le temps au tour, il faut normalement des appuis intermédiaires, mais compte tenu des hautes vitesses dont nous avons besoin dans les lignes droites pour dépasser ou nous défendre dans le virage 6, nous allons opter pour des appuis moyens-bas, comme au Canada. En termes de compromis, ce réglage nous rappelle celui d'Indianapolis, où nous avions donné la priorité à la vitesse en ligne droite plutôt qu'aux secteurs lents."

Fabrice Lom (Renault, ingénieur moteur de Giancarlo Fisichella) : "Même dans sa nouvelle configuration, Hockenheim constitue un sérieux test pour un moteur de Formule 1. Certes, le circuit a perdu ses longues lignes droites d'autrefois, mais il demeure l'un des tracés les plus exigeants de la saison pour un V10. Le régime moyen est très élevé : 62 % du tour est parcouru à pleine charge et la plus longue période à pleine charge n'est devancée que par celle d'Indianapolis."

Kimi Räikkönen (McLaren) : "La MP4-20 a une bonne vitesse et nous devons en tirer la quintessence. Hockenheim est un circuit à forts appuis aérodynamiques, mais il faut faire un compromis sur le set-up pour avoir une bonne vitesse de pointe. C'est très important à l'endroit principal où les dépassements sont possibles, du long virage 2 jusqu'à l'épingle du 3. cela signifie aussi une bonne stabilité au freinage."

Juan Pablo Montoya (McLaren) : "La traction est vitale à Hockenheim, car le circuit est formé de virages lents moyens. Il faut bien sortir des virages pour y avoir une bonne vitesse entre les deux."

Alex Würz (McLaren) : "Nous avons fait trois jours de tests à Jerez la semaine passée. Avec Juan Pablo [Montoya] et Pedro [de la Rosa], nous avons accompli plus de 2200 km et le travail s'est concentré sur les pneus Michelin, la suspension et le développement aérodynamique."

Martin Whitmarsh (Team McLaren Mercedes, P-DG) : "La MP4-20 s'est bien conduite sur des circuits qui partagent des caractéristiques avec Hockenheim, comme Monaco et le Canada (ndlr : prépondérance de la traction). Nous sommes confiants en la compétitivité de la MP4-20."

Norbert Haug (Mercedes Motorsport, vice-président) : "Après le Grand Prix de Grande Bretagne, nous avons fait des tests à Jerez. Nous avons eu une casse moteur. Cependant, deux moteurs ont fait sans problème 1200 et 1400 kilomètres respectivement. La question la plus fréquente que l'on nous pose, est 'Est-ce que Kimi va être capable de réduire son retard sur Fernando Alonso ou le passer ?'. La réponse est : 'Nous ne savons pas, mais nous nous battrons dur. Kimi et le team ont marqué plus de points depuis notre première victoire de l'année, à Barcelone que l'opposition."

Jarno Trulli (Toyota) : "J'ai toujours eu de bonnes courses à Hockenheim, depuis la Formule 3 allemande, et cela n'a pas changé avec le nouveau circuit. C'est un autre circuit technique. Il n'y qu'un seul point de dépassement, à la fin de la longue ligne droite."

Ralf Schumacher (Toyota) : "Je suis un fan de la piste rénovée il y a trois ans. Le choix des pneus est critique à Hockenheim, mais j'ai passé trois jours à Jerez pour regarder le comportement des pneus par fortes chaleurs."

Michael Schumacher (Ferrari) : "Aujourd'hui, le circuit propose des passages en finesse, des combinaisons de virages intéressantes, des possibilités de dépasser et plus de spectacle pour le public."


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