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Actu Moto GP et F1
27 juillet 2005

Budapest verbatim


Impressions de pilotes et ingénieurs avant le Grand Prix de Hongrie, la 13e manche du Mondial de F1 2005 disputée ce week-end. Au programme : Alonso, Fisichella (Renault), Räikkönen, Montoya (McLaren), Schumacher (Ferrari), Heidfeld, Webber (Williams)...



Fernando Alonso (Renault) : "C'est un circuit que j'adore : il est très lent, mais souvent les pilotes l'apprécient beaucoup. En plus, il faut être physiquement bien préparé pour supporter les températures très élevées qui entourent cette course. J'ai un attachement tout particulier pour le Hungaroring et c'est un week-end qui me tient à coeur. La ville, le paddock et l'ambiance tout est très sympa."

Giancarlo Fisichella (Renault) : "Je sais que Renault a toujours été très compétitif en Hongrie et je pense que ce sera encore le cas avec la R25, qui offre un très bon équilibre et une belle constance en course. Ce sont deux vertus essentielles. Nous disposons également d'une excellente motricité et d'une bonne efficacité au freinage, ce qui est très pratique dans plusieurs secteurs du tracé. Nous attendons également de nouveaux développements et nous allons nous qualifier en fin de séance, lorsque les conditions de piste sont les plus favorables. Bref, nous devrions être très compétitifs."

Michael Schumacher (Ferrari) : C'est la dernière course avant la trêve estivale. Compte tenu des résultats des dernières semaines, ce ne sera probablement pas une course facile. Il n'y a seulement que quelques jours entre Hockenheim et Budapest. C'est donc irréaliste d'attendre de gros progrès."

Nick Heidfeld (Williams) : "J'aime beaucoup courir au Hungaroring. Le circuit a plein de virages et de petites lignes droites. Cela rend la course éprouvante sur le plan physique. Par-dessus ça, il fait habituellement très chaud à Budapest à cette époque de l'année. J'ai de bons souvenirs au Hungaroring. J'y ai non seulement gagné des courses, mais aussi décroché le titre en Formule 3000 en 1999."

Mark Webber (Williams) : "Le Hungaroring a plutôt été une bonne piste pour moi par le passé et alors que nombre de pilotes ne s'y plaisent pas, j'aime y courir. J'y trouve un défi, un peu comme Monte Carlo, avec une piste qui occupe beaucoup le pilote, bien qu'il n'y ait pas tant de dépassements. La qualification est cruciale à cause de la difficulté à passer. Partir du côté gauche de la grille est aussi très important car si vous êtes à droite, vous n'avez pas du tout de grip."

Sam Michael (Williams, directeur technique) : "Nous avons deux améliorations aérodynamiques sur la FW27 qui viennent directement de la soufflerie, étant donné l'interdit de tester en piste. Michelin apporte deux solides pneus de course, testés à Jerez avant le dernier grand prix."

Mario Theissen (BMW Motorsport, directeur) : "Avec 48% par tour, la Hungaroring est le second ratio le plus bas en terme de temps d'accélérateur à fond, après Monaco. A Budapest, ce sont les conditions thermiques qui conduisent les moteurs aux limites d'endurance. La vallée dans laquelle sied le circuit génère un accroissement majeur de chaleur. Ajoutée à cela, l'absence de longues lignes droites fait toujours planer la menace d'une insuffisance du refroidissement d'air."

Günther Steiner (Red Bull, directeur technique) : "En Hongrie, il faut s'assurer que le type de pneu choisi ne va pas s'user trop rapidement. Le principal risque, c'est de voir les pneus arrière buller en raison des températures de piste très élevées que l'on y rencontre. Budapest est un circuit très exigeant pour les pneus."

Gil de Ferran (BAR, directeur sportif) : "Nous avons été très compétitifs sur les trois dernières courses, avec pour point culminant le podium de Jenson le week-end dernier en Allemagne. Même si la piste est très différente en Hongrie, avec une force d'appui maximale et beaucoup de virages lents, nous estimons être en mesure de disputer l'épreuve à l'avant du peloton."

Shuhei Nakamoto (Honda, directeur de l'Ingénierie) : "Nous sommes satisfaits des progrès réalisés jusqu'à présent avec le moteur, mais nous ne perdons pas de vue le travail qui reste à accomplir pour continuer à réduire l'écart par rapport aux deux écuries de tête."

Pierre Dupasquier (Michelin Compétition, directeur) : "Le tracé hongrois est très typé et se caractérise par une forte densité de virages associée à une vitesse moyenne au tour basse, d'environ 190 km/h. La configuration du circuit, très sinueux et les fortes températures que nous pourrions rencontrer nous incitent à aller vers des choix assez rigides pour assurer la constance en course. Bien qu'il s'agisse d'une piste permanente, elle est nettement moins utilisée que la plupart des autres circuits de Grand Prix. Ajouté au fait que son environnement est très poussiéreux, les conditions s'avèrent très glissantes au début du week-end, une situation qui évolue ensuite, au fur et à mesure que la gomme se dépose au sol. Mise à part une ligne droite, les pilotes sont sans cesse en train de tourner, d'accélérer ou de freiner, et les pneus ne connaissent aucun répit. Nous avons beaucoup travaillé pour optimiser nos différentes spécifications en fonction de ces fortes contraintes."


Eurosport
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