Les déclarations du Grand Prix de Hongrie

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes du Grand Prix de Hongrie, dimanche, à Budapest. Au programme : Räikkönen, Montoya (McLaren), Schumacher, Barrichello (Ferrari), Schumacher (Toyota)...

Les declarations du Grand Prix de Hongrie (2)
Ferrari : Barrichello vers la sortie

Kimi Räikkönen (McLaren, vainqueur) : "Durant la première partie de la course, j'étais coincé derrière Michael Schumacher et il était impossible de le passer. Mais l'équipe a modifié ma stratégie pour le deuxième ravitaillement et cela m'a permis de me retrouver devant lui et de creuser une avance confortable. La voiture était très bien durant toute la course et les pneus Michelin ont été parfaits jusqu'à l'arrivée. Pour l'équipe, il est décevant que Juan Pablo (Montoya) ait dû abandonner car nous aurions certainement terminé 1er et 2e".

Juan Pablo Montoya (McLaren, abandon - transmission) : "Je pense que c'est un arbre de transmission qui a cassé. Ce sont des choses qui arrivent lorsqu'on pousse la mécanique jusqu'aux limites comme nous le faisons actuellement. Je pense que j'aurais certainement pu gagner."

Ron Dennis (McLaren, directeur) : "Bien sûr, nous poussons les voitures à la limite, et parfois au delà, mais nous continuerons comme avant pour tenter de gagner chaque course qui reste. Nous ne sacrifierons pas la vitesse pour la fiabilité, mais néanmoins, nous augmenterons nos efforts pour annihiler ces faibles. Nos excuses à Juan Pablo. Félicitations à Kimi. Le championnat redevient dans nos possibilités, même si le challenge reste significatif."

Michael Schumacher (Ferrari, 2e) : "Je suis heureux du résultat, qui représente une belle récompense pour tout le travail fourni par l'équipe ces derniers mois. J'étais content de mon rythme en début de course, je n'étais pas loin de celui de Kimi (Räikkönen), surtout si l'on considère qu'il était plus léger. Mais ensuite, mes pneus ont perdu de l'efficacité. Après ça, ce sont vraiment les ravitaillements qui ont fait la différence. Si j'avais pu rentrer en même temps ou après Kimi, alors peut-être que j'aurais été capable de gagner. En fin de course, Ralf (Schumacher) s'est rapproché, mais à ce moment là, je faisais attention à mes pneus et je roulais à la vitesse suffisante pour le garder derrière moi."

Rubens Barrichello (Ferrari, 10e) : "D'un seul coup, le peloton a presque stoppé et en essayant de ralentir, j'ai bloqué une roue et suis rentré dans l'arrière de Trulli. Je suis désolé pour le team. Sans l'incident, je pense que nous aurions pu avoir deux voitures sur le podium."

Ralf Schumacher (Toyota, 3e) : "Je dois avouer que je n'étais pas convaincu à 100% par la stratégie choisie (trois arrêts), mais les ingénieurs ont eu raison. On a été souvent critiqués pour ne pas être aussi rapides en course qu'en qualifications, mais nous avons démontré aujourd'hui que nous pouvions rouler aussi vite que presque tous les autres. La voiture a été bonne toute la course et les ravitaillements se sont déroulés à la perfection. A la fin, Michael (Schumacher) avait un tout petit peu trop de vitesse en sortie de virage pour que je puisse le doubler, alors j'attendais qu'il commette une erreur, mais il ne l'a jamais faite."

Eurosport