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Actu Moto GP et F1
18 août 2005

Fisichella : "Un grand moment d'émotion"

Fisichella : "Un grand moment d'émotion"


Giancarlo Fisichella (Renault) ne cache pas son enthousiasme à l'idée de courir pour la première fois en Turquie, dimanche. L'Italien explique aussi comment il s'y prendra pour apprendre ce nouveau tracé. Cela commencera à pied... Entretien.


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Giancarlo, avez-vous visité le circuit d'Istanbul ?

Giancarlo Fisichella : Non, pas encore&hellip

Cela paraît surprenant... N'est-ce pas une composante essentielle de votre préparation ?

G.F. : En fait, non. Au début, nous cherchons juste à connaître les caractéristiques principales du circuit, ce qui ne requiert pas de déplacement. Le team m'a fourni un DVD reprenant des tours de piste effectués avec une voiture de série pour que je commence à étudier les virages et la physionomie de la piste. Certains pilotes assimilent le tracé sur leur Playstation, mais je pense que la vidéo me suffira.

Donc, quand allez-vous voir le circuit pour la première fois ?

G.F. : Jeudi matin, en arrivant sur place.

Allez-vous tenter de l'appréhender immédiatement ?

G.F. : Oui. Avant chaque week-end de course, nous commençons par faire un tour à pied, en compagnie de nos ingénieurs. Cela nous permet d'inspecter le circuit en détail, d'étudier les vibreurs et de voir lesquels nous pouvons emprunter. C'est très important pour commencer à se familiariser avec le tracé et pour savoir comment y piloter.

Cela ne doit pas être facile de se faire une idée à pied... Vous roulerez à 300km/h !

G.F. : En effet, c'est pourquoi je parcours aussi le circuit en scooter, de façon à identifier les trajectoires que je vais devoir utiliser en course. La piste paraît toujours très différente en voiture ou en moto par rapport à ce que nous découvrons à pied.

Parlez-nous de vendredi matin, lors de votre premier roulage. Comment cela va-t-il se passer ?

G.F. : Déjà, je pense que ce sera un grand moment d'émotion ! C'est toujours un défi de découvrir un nouveau circuit et de devoir le maîtriser au plus vite. Cela réclame beaucoup de concentration de la part des pilotes, car nous devons à la fois comprendre le tracé et faire avancer le programme technique.

Aurez-vous besoin de plus de tours qu'à l'accoutumée ?

G.F. : Oui, bien sûr, mais l'équipe a pris tout cela en compte dès la Hongrie, où nous avons limité nos roulages en essais. Par conséquent, nous disposerons de plus de tours en Turquie pour comprendre le circuit et parfaire les réglages de la monoplace.

De combien de tours avez-vous besoin pour vous sentir à l'aise avec le circuit ?

G.F. : Pour être honnête, autour d'une dizaine. A partir de là, on a déjà une bonne idée des freinages et des trajectoires, on a identifié les vibreurs que l'on peut chevaucher et on peut commencer à travailler sur le réglage et le choix des pneus.

A quel niveau de performance vous attendez-vous de la part de la monoplace ?

G.F. : Je pense que nous allons être très compétitifs. Nous n'avons pas été performants en Hongrie, mais cette année, sur les circuits lents, les choses ne se sont jamais vraiment passées comme nous le souhaitions. Le tracé turc ressemble plus aux circuits où nous avons brillé et le climat chaud nous est favorable. Je pense que nous pouvons nous attendre à lutter pour le podium.


Renault F1 Team
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