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Actu Moto GP et F1
19 août 2005

Alonso : "Obligé de marquer en Turquie"


Fernando Alonso (Renault) avait découvert avec enthousiasme Istanbul, lors d'une démonstration, en mai dernier. Mais ce week-end, c'est pour de vrai ! Entretien.


Fernando, un mot pour décrire Istanbul ?

Fernando Alonso : En un seul mot ? C'est difficile... Je dirais peut-être... fantastique !

Votre première visite vous a comblé, visiblement...

F.A. : En effet. Lors d'une démonstration de notre F1 en plein centre-ville au mois de mai, j'ai pu rouler dans les rues, tout près du public. C'était une expérience formidable !

A quoi ressemble la ville ?

F.A. : C'est très varié. Il y a énormément de choses à voir et j'ai vraiment hâte d'y retourner. On comprend d'emblée que c'est un mélange de cultures, que l'on se trouve à la frontière entre l'Europe et l'Asie, ce qui signifie qu'il y a énormément de choses à découvrir. J'ai visité la Mosquée Bleue et d'autres sites de la ville, mais le meilleur c'était de faire cette démonstration dans le vieil hippodrome. Cet endroit a accueilli des courses il y a des centaines d'années et, aujourd'hui, la Formule 1 y a entamé une nouvelle ère. C'était vraiment sympa.

La Turquie est un jeune pays de Formule 1. Comment les fans ont-ils réagi ?

F.A. : C'était incroyable. Je pense qu'il y avait près de 30 000 personnes pour assister à la démo, ce qui en dit long sur leur passion pour la F1 !

S'agissait-il de connaisseurs ou de gens qui découvraient la discipline ?

F.A. : Un peu des deux. Certaines personnes s'y connaissaient vraiment et d'autres étaient venues pour découvrir, mais tout le monde était ravi de voir la voiture et l'équipe. C'était génial d'y aller avant la course, parce que pendant un week-end de Grand Prix, nous n'avons que très peu de temps pour aller à la rencontre des fans. C'est donc au cours de ces manifestations que nous avons le temps de discuter avec les supporters, qui étaient tous ouverts et très chaleureux. J'espère que le public mettra une bonne ambiance pendant la course.

Vous débarquez en Turquie en leader du championnat. Cela change-t-il quelque chose ?

F.A. : Non, pas pour moi : je prends les courses l'une après l'autre et j'évacue tout le reste. Cependant, c'est agréable d'arriver en Turquie dans cette position, car cela signifie que nous sommes forts et que nous avons une chance de réaliser un bon résultat pour la première course de l'histoire à Istanbul.

A quoi cela tiendra-t-il ?

F.A. : Je pense que les températures seront très élevées. La gestion des pneus sera donc la priorité n°1. Comme il y a beaucoup de virages lents, les pneus arrière travaillent beaucoup en sortie. Les freins devraient également être mis à rude épreuve, tout comme les pilotes d'ailleurs. Quand la température est très élevée, nous pouvons perdre jusqu'à trois kilos par le biais de la transpiration. Il faudra donc arriver en pleine forme physique et parfaire les réglages de la voiture pour affronter la course dans les conditions optimales.

Êtes-vous inquiet après les résultats enregistrés en Hongrie ?

F.A. : Franchement, non. Nous avons été surpris par les problèmes rencontrés en Hongrie mais néanmoins, je pense que sans les incidents que j'ai eus, nous aurions pu réussir une bonne performance. Bon, évidemment, cela ne sert à rien d'épiloguer car nous n'avons récolté aucun point, ce qui nous oblige à en marquer en Turquie. Mais notre monoplace demeure compétitive et l'équipe est très motivée. Cette trêve m'a fait du bien : je suis prêt à affronter la dernière ligne droite de la saison. Nous sommes en tête des deux championnats, les conditions sont on ne peut plus favorables pour nous.


Renault F1 Team
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