Massa roule pour Ferrari

Pour Felipe Massa, c'est déjà 2006. Le Brésilien de Sauber a débuté son programme avec la Scuderia, mardi, à Monza, en participant à des essais avec Rubens Barrichello, qu'il remplacera l'an prochain.

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[23/08/05] - La Scuderia Ferrari a saisi la première occasion pour faire tourner en essais privés son futur pilote titulaire, Felipe Massa, mardi, à Monza. Trois semaines tout juste après l'officialisation du Brésilien de Sauber dans le line-up 2006, les Rouges comptaient dans leurs rangs le futur équipier de Michael Schumacher, et celui qu'il remplace, Rubens Barrichello.

A bord d'une F2005, par un temps ensoleillé et des températures variables (19 à 27°C dans l'air, 23 à 41°C au sol), Massa et Barrichello ont conduit des programmes très différents. Pour le revenant, essayeur occasionnel de Ferrari en 2001 et 2002 et officiel en 2003, il s'agissait d' "apprendre à connaître la voiture et la régler". Il a couvert 61 tours, le meilleur en 1:23.461. Il poursuivra sa mission mercredi, en compagnie de Luca Badoer.

Pour Rubens Barrichello, la tâche était de balayer une gamme de réglages et d'évaluer les pneus en prévision du prochain Grand Prix d'Italie. Il a couvert 94 tours, le plus rapide en 1:22.506.

"Il n'aura aucune indication"

Une page se tourne donc puisque l'on a commencé à lui cacher certains secrets à "Rubinho". Ross Brawn, le directeur technique de Ferrari, a indiqué que le futur pilote BAR Honda serait dorénavant écarté de programmes sensibles, tels le V8 et le développement pneumatiques. Normal, pour un futur collaborateur de Michelin.

De même, Felipe Massa a été mis hors circuit sur les quelques sujets sensibles avant sa prochaine participation à une dernière séance pour Sauber, pour le compte de Michelin. Le manufacturier français évitera de lui donner certaines gommes de développement. "C'est facile pour nous de ne donner aucune indication à notre rivaux pour l'an prochain. Nous lui faisons confiance mais nous ne voulons donner aucune aide potentiel à nos concurrents" , a expliqué Pierre Dupasquier, directeur de Michelin Compétition, à Reuters. "Il pilotera la voiture de la façon qu'il veut mais il n'aurait aucune indication sur les pneus. Nous serons loyaux avec lui, en ne lui interdisant pas de faire des choses, et en même temps loyaux avec Sauber."

Eurosport