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Actu Moto GP et F1
21 juillet 2005

N'en rajoutez plus


Sollicitée par une huitième écurie pour 2006, Michelin réclame un rééquilibrage de la répartition du plateau et serait prêt à céder une des formations dont elle s'occupe. Bibendum refuse de s'approcher de la situation de monopole espérée par la FIA.


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[21/07/05] - Huit, ça suffit ! C'est une de trop pour Michelin, qui ne se voit pas ajouter en 2006 une équipe au sept qu'elle approvisionne déjà en Formule 1. Sur les dix équipes du plateau de Formule 1, ça ferait beaucoup. Suprême ironie, on pourrait croire le manufacturier français parti pour devenir le fournisseur unique du championnat du monde si Ferrari n'était si liée à Bridgestone. Car Clermont-Ferrand ne veut pas du monopole que recherche la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

"Michelin constate que depuis son retour en Formule 1 un fort déséquilibre s'est produit en sa faveur, puisque 7 écuries ont demandé à Michelin de leur fournir des pneumatiques" , fait savoir le manufacturier de Renault, McLaren, Toyota, Williams, BAR, Sauber, Red Bull, mercredi. "Cette tendance se poursuit puisqu'une huitième écurie vient d'exprimer à Michelin une demande de partenariat."

Et Michelin de marteler que cette situation n'est "pas favorable au développement d'une compétition durable entre manufacturiers" . Pour convaincre encore, Michelin rappelle que son P-DG, Edouard Michelin, "a eu l'occasion de le souligner à plusieurs reprises" que "la Formule 1 doit rester cette formidable vitrine technologique où les acteurs du monde automobile puissent s'affronter au plus grand bénéfice du public et pour les nombreuses retombées sur le monde de l'automobile."

Plutôt que passer de sept à huit écuries, Michelin se verrait s'en délester d'au moins une, s'affirmant "tout a fait ouvert à ce qu'un rééquilibrage du nombre d'écuries entre les différents manufacturiers puisse avoir lieu dès la saison 2006."

Dans son règlement, la FIA impose qu'un manufacturier puisse fournir au moins 60% des équipes. Bridgestone chausse Ferrari, son équipe de développement, Jordan et Minardi.


Eurosport - Stéphane VRIGNAUD
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