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Actu Moto GP et F1
12 septembre 2005

Räikkönen gagne mais McLaren rate le coche


Kimi Räikkönen vainqueur, McLaren a encore manqué une belle occasion de réaliser le doublé, dans des conditions difficiles, dimanche à Spa, à cause d'un accident dont Juan Pablo Montoya a été la victime. Une aubaine pour Fernando Alonso, 2e, et Renault, toujours leader du Mondial Constructeurs.



[11/09/05] - Le Finlandais Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) a remporté dimanche le Grand Prix de Belgique en devançant l'Espagnol Fernando Alonso (Renault) et le Britannique Jenson Button.

(BAR-Honda), sur le circuit de Spa-Francorchamps. En signant, sur une piste humide, sa sixième victoire de la saison, la 8e de sa carrière, Räikkönen a repoussé un peu l'échéance du sacre d'Alonso. Ce dernier, en ne concédant que deux points au Finlandais, compte désormais 25 points d'avance sur son dernier rival à trois courses de la fin du Championnat. Il lui suffit désormais de marquer six points en trois courses ou de ne pas perdre plus de quatre points sur Räikkönen lors du prochain GP, au Brésil, pour s'assurer le titre.

Alonso, jamais en position d'attaquer Räikkönen, a profité d'un accrochage entre le Colombien Juan Pablo Montoya sur la seconde McLaren-Mercedes et la Williams-BMW du Brésilien Antonio Pizzonia à un peu plus de trois tours de l'arrivée.

Montoya, qui occupait solidement la deuxième position intercalé entre Räikkönen et Alonso, a été obligé d'abandonner au 41e tour alors qu'il prenait un tour à Pizzonia. Le coéquipier d'Alonso, Giancarlo Fisichella, ayant également abandonné, Renault possède désormais six points d'avance sur McLaren-Mercedes au classement des constructeurs.

La pluie n'a pas perturbé la course, mais la piste humide a néanmoins provoqué plusieurs sorties et accrochages. Après un départ où les Flèches d'argent s'élançant de la première ligne sont parvenues à conserver leur avantage, Fisichella fut le premier à perdre le contrôle de sa monoplace dans le raidillon de l'Eau Rouge, là-même où son patron Flavio Briatore lui avait dit d'être prudent alors qu'ils regardaient la course des GP2 plus tôt dans la journée.

Neutralisation

Parti en tête à queue, il a pulvérisé sa R25 dans un mur de pneus, provoquant la neutralisation de la course par la voiture de sécurité durant deux tours.

La quasi-totalité des pilotes en ont profité pour ravitailler, sauf Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas) qui s'est ainsi trouvé deuxième lorsque la voiture de sécurité a libéré la meute. Räikkönen était alors 4e, derrière Ralf Schumacher (Toyota). Mais dès la course relancée, Villeneuve a manqué son freinage à l'épingle de la Source, laissant Ralf et Räikkönen passer. En revenant sur la trajectoire, il a failli éperonner Alonso.

Le temps pour ce peloton de passer et ont surgi Michael Schumacher (Ferrari) suivi de la BAR-Honda de Takuma Sato. Ce dernier a manqué son freinage et percuté l'Allemand par l'arrière. Ainsi contraint à l'abandon alors qu'il comptait profiter d'une piste difficile pour se mêler à la lutte devant, le septuple champion du monde est sorti comme un diable de sa Ferrari et s'est précipité sur le Japonais, toujours harnaché dans son baquet. Le temps de lui hurler ses reproches visière contre visière et Schumacher s'en est allé, non sans avoir donné une tape sur le casque de Sato.

Au 24e tour, Ralf Schumacher a ravitaillé et laissé la 2e place à Räikkönen qui est alors remonté comme un flèche sur Montoya. A la faveur de leurs deuxièmes ravitaillements, les deux McLaren-Mercedes ont échangé leurs positions et le Finlandais a pu filer vers une victoire incontestée.

Le premier doublé de McLaren-Mercedes depuis le GP d'Autriche 2000 semblait se dessiner immanquablement, jusqu'à ce que Pizzonia n'emboutisse le Colombien.


AFP
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