Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Actu Moto GP et F1
13 septembre 2005

Dans le rétro de Spa


Renault F1 Team revient sur quelques interrogations du Grand Prix de Belgique : la course "automatique" de Fernando Alonso à Spa, des incidents de fiabilité et les actualités des essais privés cette semaine à Silverstone.



Un Grand Prix tranquille ?

Certains ont suggéré que Fernando Alonso ait décidé de se mettre en pilote automatique et de collecter des points faciles jusqu'à la fin de la saison sans forcément faire beaucoup d'efforts en performance. Hier, Fernando a certes reconnu avoir levé le pied pendant une partie de la course mais, comme toujours en F1, l'écart qui sépare les apparences de la vérité est grand. "La voiture était très nerveuse dans les virages rapides", explique Fernando, "Je sentais l'arrière bouger énormément, et ce n'est pas ce qui met en confiance sur un circuit comme Spa ! C'est étrange, parce que cette caractéristique ne s'est pas manifestée sur le sec. En course, cependant, je me suis fait deux jolies frayeurs à l'Eau Rouge J'ai pu reprendre le contrôle de la voiture et lever le pied, mais Blanchimont était difficile également. Après ces incidents, j'ai décidé de faire attention dans les portions rapides et d'être plus conservateur". Conservatif, d'accord. En pilote automatique ? Ce n'est pas le style de la maison !

A la recherche de la perfection

Le Renault F1 Team a changé le moteur de Giancarlo Fisichella après la quatrième séance d'essais libres samedi après avoir détecté un problème de soupape après Monza. Pour Denis Chevrier, c'est la preuve que la fiabilité n'est jamais acquise. "On ne peut jamais considérer qu'on sera 100% fiable", dit-il, "Ce domaine est très exigeant et nous essayons sans cesse de repousser les limites de la performance en maintenant un niveau de risque acceptable. Notre regret, ce week-end, c'est de n'avoir pu respecter les normes fixées par nous-mêmes en début de saison. La F1 moderne demande l'excellence permanente et l'abandon de Giancarlo montre que la moindre erreur peut compromettre un week-end de course. En fin de compte, sa pénalité lui a rendu la vie difficile et il lui fallait attaquer d'entrée de jeu pour gagner du terrain."

Le temps qu'il fait

La météo a été une préoccupation constante ce week-end, et les parti pris en termes de set-up n'ont pas payé. "Les conditions humides nous ont privé d'un nombre d'avantages potentiels hier" , explique Denis Chevrier, "La pluie a rendu la vie des moteurs plus faciles parce que l'Eau Rouge n'était pas négociée à fond : du coup, la période la plus longue à plein régime ne dépassait pas 10 secondes contre 20 en conditions normales. Sachant que ce sont les longues périodes à plein régimes qui endommagent les moteurs, nous n'avons pas pu tirer avantage de la fiabilité de notre moteur face à celui de Kimi Raikkonen. De plus, nous avions opté pour un set-up orienté vers une course sur le sec : nous avions pris la décision stratégique de privilégier le premier secteur, où il est possible de dépasser. D'autres concurrents ont fait appel à un compromis différent au niveau du niveau d'appui retenu, révélateur au niveau des vitesses de pointe en qualifications. Si la piste avant séché 20 minutes plus tôt, il aurait été intéressant de voir de quelle manière la situation aurait évolué."


Renault F1 Team
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité